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Ivresse-Inconscience
Je l’ai perdue
Persistante, elle domine ma conscience.
Le dernier timide rayon de soleil s’enfoui dans cette masse informe.
Lutte éphémère acharnée
Tentant de s’enfuir de cette réalité déteinte
Etreindre l’ombre infinie de ses mouvements
Hantant ma routine agonisante
Sa perte côtoyait la boisson qui soulait ma peine,
Grisait mon cœur et apaisait ma déveine.
Sur un rythme lyrique, il me semble que je te bois
« Et si j’ai l’âme grise, tu sècheras mes pleurs ».
Petite fée Verte, ton frais parfum m’envoute
Dessinant dans l’ombre les traits de son visage
L’éphémère devient éternité
« Et je t’aime et je t’aime, oh mon dieu que c’est beau.»
Prolongent l’infini tu te vends à mon esprit
Agrandissant ce qui n’a pas de bornes tu m’immerge dans l’indéfini
A la lumière obscure, je me perds enfin dans l’abîme de ton regard
Dans la somnolence, l’inconscience insouciante
Je vagabonde guidé par ta sérénade guérissante
« J’aime entendre encore et puis encore la chanson des amours »
Absinthe, ne te fais plus attendre
Prends ma main vers le gouffre sacré
Ronger par son absence, je chavire dans le ruisseau de mes larmes
« Voilà que je m’enivre, je suis ton bateau ivre ».
Absinthe tu t’empare enfin de mon être impersonnel
Les murs coulent tels des sanglots torrentiels
Voix féminines raisonnantes dans mon corp assoiffé
Esprit abhorrant à la quête enivrée
Tes doigts exaltant caressent mes paupières
Ensevelie dans un sommeil sans fin
Je retrouve ma muse
Loin de la réalité,
La notre est bien plus belle
Fredonnant cette mélodie que j’entend à peine
Qui se déforme puis se tait.
« Avec toi je dérive »
Ma matrone m’entraine dans l’abysse intime
Plus je m’y perds, plus il grandit
Dans la nuit sombre et éternelle
Mon corps est comme mort
Doucement je m’abandonne,
Dans ces rêves qui m’emprisonnes.
L’imaginaire tisse sa toile de soie,
La réalité se déchire
Le ciel sans teinte est étoilé,
Je me fais emporté par ton ombre
Ses cheveux d’ébène hors de son lit de bois
Dans un monde où seul les anges vagabondent
Toute cette ambiance me rend heureux.
By Camelia Ryane